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Les Communs

Les Communs

Dès le départ, nous avons désiré développer notre projet dans un esprit de partage. Ainsi, les données, les informations, les découvertes, les expérimentations que nous avons faites que ce soit au fil de nos rencontres, de nos lectures, de nos chemins traversés, font partie d’un commun, d’une connaissance partagées, d’une évolution dont nous sommes un simple maillon, une étape.

Si je partage mes connaissances, je les multiplient. Au contraire, lorsque je partage le contenu de mon portefeuille, il ne me reste qu’une partie de celui-ci. Or, je ne perd rien en partageant mes connaissances. Bien au contraire, je les multiplient. Cela fera l’objet d’une série d’articles sur les théories du partage et ce que nous pensons devenir un aspect essentiel de la permaculture: le bio-mimétisme.

De ce constat, plusieurs théories peuvent se développer qui aboutissent à de nouveau paradigmes, bases essentielles d’une nouvelle manière de se développer. Notre société est basée sur une capitalisation des choses et indirectement des connaissances. Or, si nous avons l’intention de changer de paradigme de base, nous osons penser que la suite de l’évolution suivra.

Elle suivra pour donner une autre façon de grandir et se développer. Nous osons espérer que la rupture avec le monde ancien nous amènera vers d’autres dynamiques, d’autres résultats. Cette modification de paradigme, graine d’une évolution différente, fera l’objet d’une série d’articles sur la dynamique des Communs, liée aux fondements de la permaculture qui évidemment se veut holistique.

Lors de nos lectures, nous avons pu constater que nombreux sont ceux qui émettent des idées qu’ils s’attribuent et qui sont qualifiées d”originales. Or, la plupart du temps, il s’agit d’un travail de consolidation, d’une synthèse habile basée sur des travaux déjà bien étayés. C’est l’accumulation de ces travaux qui aboutit à une étape souvent concrétisée sous forme de livre faisant l’objet d’une originalité bien réduite.

L’idée étant qu’il l’originalité est uniquement celle du lieu, de l’écosystème, des personnes. Les idées étant celles, accumulées par d’autres, mises en pratique dans un contexte original. La permaculture, comme bien d’autres domaines, ne tire son originalité qu’à son contexte particulier et surtout au partage qu’il suscite et l’expérience qu’elle exprime.

Ainsi, dans notre démarche permacole, nous pensons que notre seule originalité est celle de nos contexte et notre chance est celle d’avoir accès à des contextes qui nous semblent intéressant comme la région des Ardennes, propice à la méditation au sein de la nature et un contexte au Sud de la France, également havre de paix, dans un région chaude, agréable et favorable à l’émergence et au développement des compétences humaines.

Forts de ne pas devoir vivre directement de notre activité et facilité par une expérimentation rendue possible par notre travail dans d’autres domaine, nous pouvons plus facilement partager nos connaissances sans nécessairement les monnayer. Cependant, cette dynamique nous semble également possible dans un contexte plus difficile car finalement, le produit des activités en permaculture est de toute façon partagé, permettant d’apporter de quoi perpétuer l’activité.

Les expériences menées dans le réseau en transition nous semblent converger vers les objectifs de la permaculture tant humaine et agroécologique. Nous voulons mener une réfection sur les différentes voies prises par nos sociétés actuelles au regard d’une approche réellement holistique et systémique. Cela nous amène à faire converger la finance (réseau financité), l’agroécologie (agroforesterie, biodynamique, agroécologie), le fonctionnement des entreprises et les interactions entre les peuples, les familles, les personnes (Entreprises libérées, holacracy, sociocratie, facilitation, etc…).

Nous avons la chance d’avoir rencontré des pratiquants (CRITERE, CNV, HUM, Université du Nous), des personnes éveillées et nous essayons d’y apporter aussi, pour nous, notre développement mais aussi dans le désir de partager ces approches vivantes, le projet du Pré Don.