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Séchoir solaire

Séchoir solaire

L’objectif de cette expérimentation est de créer un séchoir solaire modulaire qui respecte certains critères:

  • Matériaux accessibles et standardisés (plaques de bois)
  • Le moins possible de coupes et de modifications afin de faciliter la réalisation et de générer le moins possible de pertes
  • Pas d’énergie fossile et utilisation de l’énergie solaire uniquement pour la thermodynamique liée exclusivement
  • Capacité modulaire permettant le séchage de petites quantités jusqu’à de plus grandes capacités.
  • Isolation des zones de séchages permettant le séchage simultané de plusieurs variétés sans pollutions croisées.
  • Déplacements et orientations par une seule personne.
  • Résistance aux intempéries et ergonomie d’utilisation.

Le principe est donné par le schéma suivant (toutes réserves sur l’évolution et mises à jour régulière).

Les résultats sont et seront collectés et mis à disposition librement.

Le séchoir utilise conjointement la mise ne charge thermique et l’aspiration. Le principe étant de faire monter la température sur toute la hauteur de la chambre de séchage (répartition de l’apport énergétique lissé sur la hauteur des entrées de claies) et la cheminée d’expulsion. Une protection contre la pluie est à prévoir pour la cheminée d’expulsion ainsi qu’une grille anti-insectes.

Chaque zone de séchage est indépendante afin d’éviter les mélanges d’aérosols issus du séchage et l’entrée d’air (chaud) est située plus bas que la sortie pour favoriser le passage au travers de la claie et améliorer la tendance naturelle qu’a l’air chaud de monter.

Le placement de la claie libère le passage de l’air (pour éviter la perte de charge thermique due à la sortie d’une claie permettant d’assurer la continuité du séchage pour les autres claies). Les surfaces transparentes (verre ou polycarbonate) recouvrent totalement la structure afin de garantir l’étanchéité et la résistance aux intempéries (et ce y compris le sommet de la chambre de séchage recouverte d’un panneau photovoltaïque si besoin).

Les dimensions sont prévues pour rester celles de plaques de bois standardisées afin d’éviter les déchets et le travail. Les coupes à 45° permettent l’utilisation “recto-verso” des éléments (éléments de claies, de structure, de glissières et d’obturations). Les coupes sont effectuées le plus précisément possible. L’emboîtement est réalisé avec des chevilles.

Les schémas sont passés au travers du logiciel de calcul de flux thermodynamiques (via un mesh du principe et plus tard, après optimisation du principe avec les dimensions exactes pour calculer les rendements et chercher les défauts).

Les fichiers un peu plus aboutit seront placés sur le site, dans le bibliothèque.

Il reste à déterminer les mécanismes simples et résistants de sortie des claies (avec fermeture des entrées et sorties d’air). Les glissières sont réalisées à la défonceuse.

Il reste également à réaliser les fermetures et protections mécaniques aux intempéries et aux poussières de la cheminée (expulsion) et de l’entrée (aspiration).

La mobilité (roues de déplacements) et les pieds de stabilisations doivent non seulement servir à la rigidité et résistance de l’ensemble mais aussi servir à l’ergonomie de manipulation des claies (crans de positionnements pour la rétention des claies lors des manipulations chargement/déchargement). Les pieds doivent également assurer le couplage des corps de séchages pour des installation plus grandes.

Pour la mise au point du séchoir, le panneau solaire est relié à un Arduino et ses sondes permettant de mesurer les températures tout au long du processus de séchage et l’humidité (efficacité de séchage) des exsudats.

Plans de principes du séchoir solaire