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Expérimentation de la récupération d’eau sur la Serre Tunnel

Expérimentation de la récupération d’eau sur la Serre Tunnel

Enfin, un peu de temps durant ces vacances pour terminer l’expérimentation de la récupération de l’eau de pluie sur la serre tunnel T1.

Après avoir placé la toile de récupération, il fallait trouver un système simple, modulaire et accessible à tous.

En effet, pour rappel, nos expérimentations suivent quelques principes qui visent à permettre à tous, amateurs comme professionnels, de créer et maintenir leurs investissements.

Voici quelques critères:

1) La disponibilité dans les jardineries ou les magasins de bricolages,

2) La mise en œuvre par une seule personne voire maximum deux personnes,

3) La modularité et adaptabilité des solutions trouvées permettant la réutilisation dans d’autres circonstances,

4) Le prix qui doit être le plus bas et les matériaux les plus pérennes et les moins polluants,

La Serre tunnel T1 comporte une zone de relevage pour l’aération latérale. Zone qui par une manivelle, permet de remonter la toile de la serre sur toute la longueur (ici de 12 m). Cette zone mobile ne doit donc pas être entravée par le système de récupération d’eau de pluie.

La récupération se fait par l’ajour d’une bâche transparente (avec malheureusement une réduction de la luminosité à l’intérieur de la serre). Cette toile supplémentaire à cependant quelques vertus dont celle d’être une protection supplémentaire face à la chute de branches et de fruits des arbres proches. C’est une protection supplémentaire de l’étanchéité de la serre.

cette bâche doit pouvoir résister au vents souvent assez intenses des Ardennes centrales et méridionales. La hauteur réduite de la serre choisie vise d’ailleurs à éviter la pression (et surtout la dépression) due aux conditions venteuses. La courbure choisie vise également à réduire la traînée et la la force du vent sur la structure.

La taille de la serre permet aussi de pouvoir réaliser sa mise en place par une et tout au plus deux personnes. En effet, la structure est mécanisable par une seule personne et en étant modulaire (sections de 6m de long cumulables par un système simple de jonctions) permet cependant de réaliser des serre plus longues.

Le cadre au sol de la structure fera l’objet d’expérimentations pour envisager le déplacement de sections de 6m (sur roues de vélo et rails de sécurité fixés au sol, permettant de déplacer les sections de 6m en fonction de l’avancement des semis et des cultures.

L’idée ici est de fixer par des crochets, la toile de récupération sur la barre de référence des relevages latéraux avec des tendeurs permettant d’ajuster au plus juste (équilibre des pentes) et d’assurer la résistance au vents (nous verrons si c’est bien le cas lors des prochains épisodes venteux).

Par ce moyen, il serait assez logique de pouvoir utiliser des bâches de récupérations aux mêmes dimensions que les bâches de la serre (soit 6m) afin de rendre réellement autonome chaque section de serre tunnel et de rendre encore plus facile la pose de la bâche et sa multiplication sur des serres accolées plus longues.

Ensuite, sous la bavette soudée, un rail en aluminium est clipsé (coincé via un contre rail) à la bavette et des trous sont réalisés dans le rail en aluminium afin d’y fixer (via écrous/boulons), les crochets PVC d’une corniche disponible dans tous les magasins de bricolages.

La gouttière en PVC est clipsée dans ses crochets et reçoit la bavette de la bâche de récupération. Aucun joint n’est nécessaire puisque la bavette est soudée sur la bâche de récupération et qui assure une continuité lors de l’écoulement de l’eau de pluie.

Une pente est considérée pour l’écoulement de l’eau récoltée vers les organes de récupération de l’eau de pluie (ici des cuves de 1m3 ICB). Un coude de gouttière permet de diriger l’eau vers la cuve de récupération et un arrêt avec descente est directement relié à la cuve mise à niveau (pour supporter l’arrêt et la descente et le coude gouttière.

 
 
Un autre article sera dédié à l’arrosage goutte à goutte basse pression utilisé à l’intérieur de la serre et alimenté par ces cuves d’un mètre cube. Les expérimentations actuelles montrent que toute la serre est arrosée en deux jours de goutte à goutte par une cuve. Toute la surface est imprégnée d’eau (lignes d’arrosages espacées de 25 cm) par une cuve. Cela permet un arrosage d’un m3, une fois par semaine (alternance entre les deux cuves) en cas de fortes chaleurs, sans intervention humaine (sinon d’ouvrir un robinet :-)).
 
Soit l’eau vient des chutes de pluie, soit de la citerne de la maison (remplie par les surfaces de toits de la maison). Il est certain que la quantité d’eau n’est pas encore suffisante pour assurer l’arrosage des serres (T1 et Verre). Mais nous espérons encore améliorer les flux d’eau sur le Pré Don, par l’adjonction d’autres surfaces (panneaux solaires), deuxième mare (mare au abeilles), espaces de stockage (en prévision).
 
La serre T1, ainsi presque terminée reste aussi une zone destinée, durant l’hiver, à accueillir les poules (cf. article sur les expérimentations des poulaillers mobiles).
 
La phase II du Pré Don recevra également une serre (T2) et une serre mobile (T3) basées sur les mêmes principes (mécanisation par une seule personne, modularité, évolutivité, coûts maîtrisés, disponibilité). L’évolution du Pré Don est conditionnée par l’accueil d’expérimentations scientifiques (agriculture syntropique, tests de croissances d’espèces exotiques en préparation aux changements climatiques). Ceci fera l’objet d’articles visant à partager nos constatations, nos expériences, nos pratiques… qui apporteront des signaux postifs voire négatifs (échecs et succès).
 
Il ne reste plus qu’à relier les cuves (pentes gauche et droite) pour diriger le trop plein vers la mare. Affaire à suivre….
 
 
 
 
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