Un projet de sécurité sociale alimentaire en test à Martelange: Et pourquoi pas à Neufchâteau ou encore à Libramont?
Un projet de sécurité sociale alimentaire en test à Martelange – TV Lux
Et pourquoi pas envisager un modèle similaire à Libramont ou à Neufchâteau? Cette année d’élections est peut-être l’occasion d’en parler autour de vous!
Car il s’agit aussi de pouvoir financer ce projet. Les débats montrent que le financement des politiques sociales sont liées à des réductions de TVA, des taxations sur le capital, des réductions de coûts, etc… mais aussi et surtout des décisions d’orientations politiques.
Ne faut-il pas remarquer que l’incidence d’une alimentation qui ne nuit pas à la santé aboutit à une réduction des maladies (cardiovasculaires, obésité, problèmes gastro-intestinaux, …) qui coûtent à la communauté? A quel niveau? En effet, de nombreuses questions restent encore aujourd’hui sans réponses circonstanciées, étayées. Il n’y a pas d’indications mesurées! Certains estiment les coûts induits par une alimentation hyper-transformée, un agriculture industrielle à plus de 4 milliards d’Euros alors que d’autres pensent qu’un simple glissement vers des pratiques plus écologiques suffiront à éviter ces coûts.
Aujourd’hui, nous avons juste des estimations sur la réduction de coûts (supportés par la Sécurité Sociale) par une alimentation saine et équilibrée. Nous pouvons d’ailleurs constater le nombre de publicités associées et qui parfois ressemblent à du greenwashing. Mais l’effort est là, les initiatives existent. Intuitivement, nous réalisons les risques et les dangers d’une alimentation qui ne respecte pas les sols et le vivant. Il faut reconnaître que la population est encore nourrie et par quoi pourrions-nous remplacer ou améliorer aujourd’hui le travail de nos agriculteurs?
Ainsi, ces glissements ne pourront pas, loin de là, garantir une alimentation respectueuse du vivant tout en permettant d’alimenter une population Belge de plus de 11 millions d’habitants sans repenser la solidarité, sans repenser fondamentalement notre place dans la vivant, sans accompagner les producteurs, transformateurs dans cette mutation.
Alors, pourquoi ne pas expérimenter une SSA (Sécurité Sociale de l’Alimentation) chez nous?
La SSA n’est-elle pas une piste pour faire (re)venir des maraîchers, des petits exploitants dans nos champs? En effet, ces métiers ne peuvent se déployer que s’il y a l’assurance d’un revenu décent et régulier. La SSA n’ est-elle pas un moyen puissant et résilient pour favoriser l’éclosion des activités liées à la terre et garantir dans un futur proche, la souveraineté alimentaire de nos concitoyens?
Agroecology_and_Sustainable_Food_Systems (3)
Agroecological_principles_and_elements_a